Pictures provided by: vilero, DidierF
Also known as:
Author | Message |
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◊ 2007-07-04 23:29 |
http://www.youtube.com/watch?v=IK48bSNXrpE At the end of this trailer a Jaguar Mk I or II drives off the road. |
◊ 2014-09-30 23:00 |
OK, I'll 'make' this one tomorrow. There will be plenty of stuff. For sixcyl and IMPDb, and for rjluna2 too. |
◊ 2015-04-03 06:31 |
It was said on 2014-09-30 at 23:00. Well, "mieux vaut tard que jamais". J'm'y colle tout d'suite. |
◊ 2015-04-03 07:23 |
Au fait, que fait-on des photos extraites du trailer par vilero ? |
◊ 2015-04-03 11:04 |
Pfiouh… A few words about the movie, but later, I'm exhausted. |
◊ 2015-04-03 13:26 |
![]() |
◊ 2015-04-03 17:59 |
Ainsi donc,![]() de Claude Chabrol, écrit par Jean-Patrick Manchette d'après son roman. Après vérification, une évidence saute aux yeux : ce film constitue une exception dans la filmographie de Chabrol. D'abord c'est un vrai film d'action (pas une parodie comme au temps de Marie-Chantal contre Dr. Kha), ensuite c'est un film "ouvertement" politique (pas une étude de mœurs de la bourgeoisie, ou un film de critique sociale sous-jacente) puisque nous avons ici énoncées des prises de position politiques, et que nous sommes confrontés aux jeux de pouvoir et de raison d’État. Cependant, le film ne fait pas exception par le soin qui est apporté à sa réalisation, aux décors et à la recherche des bonnes localisations, et bien entendu par l'humour, puisque Nada est, à l'instar de nombreux Chabrol, un film drôle malgré le sujet — même si certains moments humoristiques sont des charges (par exemple anti-flics) assez convenues. J'ai lu quelque part, jadis, que Manchette considérait ce film comme "stalinien", et je n'ai jamais compris pourquoi (dans sa bouche, précisons-le, "stalinien" est violemment dépréciatif) : il fut co-maître d’œuvre, et somme toute il n'est pas une ligne de dialogue du film qui ne soit déjà dans son roman (j'ai vérifié), y compris le curieux "Viva la muerte" phalangiste mis dans la bouche de l'anarchiste Fabio Testi. La seule trahison qui m'ait sauté aux yeux est le choix de Mariangela Melato à la beauté, disons, "difficile", dans le rôle de Cash que Manchette avait dessinée comme une jeune femme de très grande beauté. (Il y a une curieuse tendance chez les réalisateurs français des années 70 — Michel Deville dans Le dossier 51 me vient ainsi à l'esprit — à faire des femmes fréquentant les groupes "gauchistes" d'absolues gravosses. Si je puis me permettre d'apporter une modeste cheville à la solide charpente théorico-historique que ne manquent pas de se constituer en ce moment-même les réalisateurs du futur, qu'on m'autorise à noter que — d'expérience, je le déclare — non, elles n'étaient pas toutes des boudins. "Au contraire" ajouterais-je même, si je ne craignais qu'on le prenne pour galéjade. Bref.) L'histoire est celle d'un groupe anarchiste qui enlève l'ambassadeur des États-Unis à Paris pour obtenir une rançon — et la publication d'un manifeste. Mais c'est l’État qui se manifeste, avec sa raison que notre cœur ignore, et tout ça finit en gros par un massacre. Le rythme est très rapide, l'histoire est dense, il n'y a aucun temps mort, et de ce point de vue la réussite est complète. A peu près complète réussite aussi dans le choix des acteurs, malgré les obligations de la co-production (Testi, Melato pour la part italienne). Michel Duchaussoy (l'homme à la 2CV) et Maurice Garrel sont impeccables, l'italo-colombiano-suédois Lou Castel révèle (à son corps défendant ?) son immense potentiel comique que l'on peut vérifier dans La naissance de l'amour de Philippe Garrel (fils de Maurice et père de Louis), et dans l'immense Irma Vep d'Olivier Assayas (à mes yeux le meilleur film jamais réalisé sur le cinéma) où il a une scène absolument tordante. Mais c'est par les seconds rôles encore une fois que l'interprétation nous ravit : Dominique Zardi, André Falcon (le ministre), Francis Lax (le propriétaire de l'hôtel) ont des scènes d'anthologie, et François Perrot en chef de cabinet du ministre de l'intérieur ![]() est grandiose. Enfin, comment passer sous silence la prestation de celui qui est à mes yeux un des tous premiers comédiens français des années 1970 à 2010, Michel Aumont ? ![]() Rien que pour lui, le film vaut d'être vu. (Il y a à mon avis bien d'autres raisons de le voir, vous l'avez compris. Entre autres le bref passage de la grande Viviane Romance dans le rôle d'une maquerelle de haute volée.) Dear rjluna2, I won't add isolated pics for your quest: you'll find stuff among the pics already loaded. About the movie, it's something special and rare in Chabrol's filmography: a political thriller, really political and really thrilling, very well paced with not a dull moment. Great locations and great editing are there too. And aside some weakness in the international casting, the interpretation is simply great. Even the odd Lou Castel reveals a comic potential I'm not sure he was aware of. If you can, catch this one. And if you can, have it in French, it's always better. A little message for the IMPDb.org sect follows. [Une faute de ponctuation qui m’horripilait depuis plus de quatre ans vient enfin d'être corrigée.] -- Last edit: 2019-08-25 23:51:42 |
◊ 2015-04-03 18:04 |
Pour IMPDb.org, une Alouette III — qui aurait dû être un Puma selon le roman :![]() ![]() ![]() ![]() C'est tout, sixcyl, corkeyandpal et les autres. À la prochaine ! |
◊ 2015-04-03 21:07 |
Merci Didier, et bravo (sans doutes) pour tes commentaires sur ce film, qui donnent envie de le regarder ![]() |
◊ 2016-03-05 09:10 |
Aircraft at: http://impdb.org/index.php?title=Nada |