Lumières de Paris, Movie, 1938

Pictures provided by: DidierF

Also known as:

Lights of Paris
Parijsche stralen (Belgium)
Suurkaupungin valot (Finland)
Parata d'amore (Italy)

1936 Auburn unknown

1934 Citroën Type 32

1937 Ford V8 De Luxe

1937 Matford V8 Cabriolet

1933 Panhard & Levassor 6 CS RL

1936 Peugeot 402 L Taxi

1937 Renault Primaquatre Coach

1935 Renault Vivaquatre

unknown

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DidierF ◊ 2015-02-25 03:38	J'ai appliqué le programme annoncé lors de la présentation de Destins : je me suis tapé quelques Clouzot avant de retourner voir le premier des quatre films que Richard Pottier a tourné avec le tenorino corse. Avant que j'oublie, on voit dans trois bonnes scènes une actrice espagnole qui joue la diva avec pétulance, une certaine Conchita Montenegro (ici avec une otarie vedette d'un gag à longue distance dont les premiers épisodes sont assez amusants). Il y a aussi Carette pour une séquence brève mais très réussie : Quelques mots sur l'argument du film dont rien n'est dit sur IMDb : Carlo Ferrari (Tino Rossi) est un chanteur à succès que la gloire fatigue. Renée (jouée par une de mes chouchoutes, Michèle Alfa à l'intéressante biographie, qui est très bonne dans Le derner des six), Renée, donc, est une des fans de Carlo, mais une fan réservée. Or, le destin facétieux les met en présence, certain soir où Carlo et son pote Toto (Raymond Cordy, pour une fois supportable) sont allés guincher dans une guinguette des bords de Marne. (Oh, tu peux faire ta mijaurée, Michèle… … Tino finira bien par t'attraper.) Ah zut, je viens de déflorer l'histoire ! Bah, bref, il y a quelques complications dans la réalisation de leur amour mais enfin, il triomphe à la fin. Pour les amateurs on entend Tino chanter quatre chansons : (C’est) Aux îles d’amour – El danzon - (Paris,) Voici Paris – Au bal de l’amour plus, lors d'une séquence assez étonnante, l'Ave Maria de Gounod tandis que la caméra fixe le visage de Michèle Alfa et que défilent derrière des impressions de chœur de cathédrale gothique : … une sorte de clip, quoi. Pas mal du tout. (Je le trouve plutôt inventif, Pottier, dans l'ensemble.) Raymond Cordy et la fantaisiste Marie Bizet assurent le comic relief avec talent et enjouement. Citons encore Pasquali dans le rôle du cynique agent du chanteur, pas mal lui-aussi. Autre intérêt : les numéros de "revues" et de music-hall, et d'enregistrements, le plus souvent en prise directe, les mouvements de l'orchestre le prouvent. C'est bien fait. Pour le reste, tout n'est pas toujours raccord, et scénario et dialogues de René Pujol, prolifique librettiste, ne sont ni inventifs ni étincelants. Relevons enfin certains noms au générique : Andreew (Andrejew) aux décors, Curt Courant à la prise de vue, l'assistant : Pierre Prévert, l'opérateur : Claude Renoir (fils de l'acteur Pierre Renoir et petit-fils d'Auguste Renoir) en passe de devenir un bon directeur de la photo. Bon, voilà, j'ai parlé un peu longuement de ce film. Le mérite-t-il ? Bah, j'ai bien aimé. Et il m'a donné l'occasion de vous apporter quelques images correctes de véhicules intéressants. Deux bonnes raisons de remercier Pottier et Tino. A few words about the movie: it's a mellow love story with no real threat for the soon-to-be happy couple. Mainly a pretext to give to the audience new songs sung by Tino Rossi, glimpses of Paris and sequences of revues that wouldn't reach the province. A potboiler for sure, but quite a decent one. And since it allowed me to catch interesting cars, let's admit it: all is well that ends well. -- Last edit: 2019-08-22 19:19:19

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DidierF

◊ 2015-02-25 03:38

J'ai appliqué le programme annoncé lors de la présentation de Destins : je me suis tapé quelques Clouzot avant de retourner voir

[Image: vlcsnap-2015-02-24-22h22m53s155.jpg]

[Image: vlcsnap-2015-02-24-22h23m01s242.jpg]

le premier des quatre films que Richard Pottier a tourné avec le tenorino corse.

Avant que j'oublie, on voit dans trois bonnes scènes une actrice espagnole qui joue la diva avec pétulance, une certaine Conchita Montenegro

[Image: vlcsnap-2015-02-25-00h21m16s21.jpg]

(ici avec une otarie vedette d'un gag à longue distance dont les premiers épisodes sont assez amusants).

Il y a aussi Carette pour une séquence brève mais très réussie :

[Image: vlcsnap-2015-02-25-01h25m47s103.jpg]

Quelques mots sur l'argument du film dont rien n'est dit sur IMDb : Carlo Ferrari (Tino Rossi) est un chanteur à succès que la gloire fatigue. Renée (jouée par une de mes chouchoutes, Michèle Alfa à l'intéressante biographie, qui est très bonne dans Le derner des six), Renée, donc, est une des fans de Carlo, mais une fan réservée. Or, le destin facétieux les met en présence, certain soir où Carlo et son pote Toto (Raymond Cordy, pour une fois supportable) sont allés guincher dans une guinguette des bords de Marne.

(Oh, tu peux faire ta mijaurée, Michèle…

[Image: vlcsnap-2015-02-24-23h03m42s49.jpg]

… Tino finira bien

[Image: vlcsnap-2015-02-24-23h02m56s110.jpg]

par t'attraper.)

Ah zut, je viens de déflorer l'histoire !

Bah, bref, il y a quelques complications dans la réalisation de leur amour mais enfin, il triomphe à la fin.

Pour les amateurs on entend Tino chanter quatre chansons : (C’est) Aux îles d’amour – El danzon - (Paris,) Voici Paris – Au bal de l’amour plus, lors d'une séquence assez étonnante, l'Ave Maria de Gounod tandis que la caméra fixe le visage de Michèle Alfa et que défilent derrière des impressions de chœur de cathédrale gothique :

[Image: vlcsnap-2015-02-25-01h13m31s141.jpg]

… une sorte de clip, quoi. Pas mal du tout. (Je le trouve plutôt inventif, Pottier, dans l'ensemble.)

Raymond Cordy et la fantaisiste Marie Bizet assurent le comic relief

[Image: vlcsnap-2015-02-24-23h42m23s238.jpg]

avec talent et enjouement. Citons encore Pasquali dans le rôle du cynique agent du chanteur, pas mal lui-aussi.

Autre intérêt : les numéros de "revues" et de music-hall, et d'enregistrements, le plus souvent en prise directe, les mouvements de l'orchestre le prouvent. C'est bien fait. Pour le reste, tout n'est pas toujours raccord, et scénario et dialogues de René Pujol, prolifique librettiste, ne sont ni inventifs ni étincelants.

Relevons enfin certains noms au générique : Andreew (Andrejew) aux décors, Curt Courant à la prise de vue, l'assistant : Pierre Prévert, l'opérateur : Claude Renoir (fils de l'acteur Pierre Renoir et petit-fils d'Auguste Renoir) en passe de devenir un bon directeur de la photo.

Bon, voilà, j'ai parlé un peu longuement de ce film. Le mérite-t-il ? Bah, j'ai bien aimé. Et il m'a donné l'occasion de vous apporter quelques images correctes de véhicules intéressants. Deux bonnes raisons de remercier Pottier et Tino.

A few words about the movie: it's a mellow love story with no real threat for the soon-to-be happy couple. Mainly a pretext to give to the audience new songs sung by Tino Rossi, glimpses of Paris and sequences of revues that wouldn't reach the province. A potboiler for sure, but quite a decent one.

And since it allowed me to catch interesting cars, let's admit it: all is well that ends well.

[Image: vlcsnap-2015-02-25-01h36m46s253.jpg]

-- Last edit: 2019-08-22 19:19:19

	The vehicle is part of the movie
	Vehicle used a lot by a main character or for a long time
	Vehicle used by a character or in a car chase
	Minor action vehicle or used in only a short scene
	Background vehicle
	Unknown vehicle role
	Seen only in preview/trailer
	Seen only in deleted scenes
	Seen only in an alternative ending
	Seen only in an extra DVD contents

Lumières de Paris, Movie, 1938

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