Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-07-07 00:35 |
Une réalisation de Jean-Paul Le Chanois « d'après la pièce "Ludo" de Pierre Scize », nous dit un carton du générique. Une jeune femme inquiète, Odette Joyeux, hésite entre — et cède à — trois hommes tous trois prénommés Ludovic, tous trois nés le 25 octobre 1910… Qu'il y ait près de 20 ans d'écart entre Marcel Herrand et Bernard Blier, 20 années visibles sur l'écran, ne concourt pas à la vraisemblance de la chose. Cette coïncidence des dates ne sert d'ailleurs qu'à une petite péripétie où Blier, porte-parole de Le Chanois, pourra prononcer des stances sur l'entraide humaine (ressemblant de fait à une discrète franc-maçonnerie, d'ailleurs. Attention, Le Chanois, le Parti va faire les gros yeux !) Bien, donc, alors, de ces trois hommes l'un est un gentil ingénieur qui veut aider les gens, c'est Bernard Blier, l'autre est un mauvais garçon mais qui a un bon fond et n'a pas eu de chance au départ, c'est Jean Chevrier, le dernier est un salaud d'affameur capitaliste (il ne veut pas électrifier telle région parce que ce n'est pas rentable pour lui), et c'est Marcel Herrand. Le mauvais garçon s'étant opportunément suicidé, et Marcel Herrand ayant finalement renoncé, tant son amour pour elle est fort, c'est Blier qui rafle la mise et Odette. Film puissamment niais, avec Carette, Palau, une irruption grotesque de Jules Berry en plein jules-berryisme phase terminale, Mona Dol en mère courage, Gabrielle Fontan and so on, et une abominablement casse-burnes musique de l'affreux Kosma. Et uniquement des saisies à la faveur de plan de liaison, aucune ne jouant un rôle dans le film. Again a forgotten movie, this one for the very good reason he was easily forgettable. And no motor to redeem it. -- Last edit: 2015-07-07 00:37:06 |
◊ 2015-07-07 05:41 |
C'est bien embêtant que ce médiocre film marque ma 600ème contribution. J'aurais dû choisir un bon Delannoy à la place. Bah, bon. Et autrement, cette centaine-ci, révèle-t-elle de nouvelles tendances ? |